LE MARCHE AUX OISEAUX -PARIS

Depuis des lustres le marché aux oiseaux, dans l’île de la Cité, est un lieu de rendez-vous hebdomadaire pour les citadins amoureux des oiseaux. Yves Abate l’a bien connu et assidument fréquenté. C’est donc avec tristesse qu’il nous communique l’article de presse que vous découvrirez en cliquant sur le lien ci-dessous.

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DÉCRET 17/09/2022 – PRÉCISIONS ET COMMENTAIRE

Suite à la publication du décret précité, Thierry DUCHEMIN nous adresse le commentaire suivant. Merci Thierry.

Concernant la nouvelle, réglementation celle-ci nous concerne dans la cession entre éleveurs ou la cession dans les expositions des animaux de compagnie. Il semblerait que ne soient concernés dans l’immédiat que les lapins nains.

L’éventuel acquéreur devra prendre connaissance d’un document relatif aux soins et bien-être de l’animal qui devra être daté et signé.

L’achat et la prise en possession de l’animal ne pourront se faire avant un délai de 7 jours dit délai de réflexion.

En conséquence, il ne sera plus possible de vendre des lapins nains en expositions.

La solution serait que l’acheteur, passé ce délai de 7 jours, s’il n’a pas changé d’avis, achète directement l’animal auprès de l’éleveur.

A titre d’exemple, au salon de Paris qui dure 9 jours, il serait possible de faire signer ce type de document les deux premiers jours, samedi et dimanche. Le délogement étant le 2nd dimanche, le délai serait respecté pour concrétiser la vente.

EXPOSITION CHATILLON-SUR-SEINE

Une exposition doit se tenir les 8 et 9 octobre prochains à CHATILLON-SUR-SEINE.

Notre adhérente, Annick PARDE, demeurant dans le Loiret, désirerait s’y rendre et est à la recherche d’une solution de covoiturage. Rendez-vous pourrait être organisé sur Courtenay.

Toute personne susceptible de pouvoir répondre favorablement à sa demande est priée de la contacter au 06 74 06 82 05.

D’avance merci.

BIEN-ÊTRE ANIMAL ET RÉGLEMENTATION

Préoccupation pas très éloignée de celle d’Yves Abate, celle de Pierre Herrmann nous appelle à une vision réaliste mais pas vraiment optimiste de notre avenir d’éleveurs amateurs. Je lui laisse la parole.

Un article sur la réglementation paru sur la newsletter de Gamm vert.

Toujours de la contrainte, encore de la contrainte et, à mon humble avis, ce n’est pas terminé pour les modestes éleveurs que nous sommes. Le découragement est à l’horizon avec, pour conséquence, la baisse notoire du nombre de nos éleveurs à  notre exposition.  C e n’est pas du pessimisme mais du réalisme…!

IL N’Y A QUE LA VOLAILLE QUI M’AILLE…. ! MAIS ATTENTION A LA FLICAILLE…. !

Posséder un poulailler avec quelques poules devient une vraie tendance, qui joint le plaisir de la compagnie des gallinacées aux avantages de produire sa propre nourriture. Mais il est nécessaire de respecter quelques règles, autant en terme de nuisances vis à vis du voisinage, que de l’urbanisme et autres règles environnementales et sanitaires.

Les règles juridiques. Il n’existe pas de règle concernant la distance minimale entre un poulailler et la limite de votre terrain. Néanmoins, les nuisances sonores restent interdites à tout un chacun : « Aucun bruit particulier ne doit, par sa durée, sa répétition ou son intensité, porter atteinte à la tranquillité du voisinage ou à la santé de l’homme, dans un lieu public  ou privé, qu’une personne  en soit elle-même à l’origine ou que ce soit par l’intermédiaire d’une personne, d’une chose dont elle a la garde ou d’un animal placé sous sa responsabilité. » ( Code de la santé publique, article R1334-31 ). De plus, comme avec tout animal de compagnie, c’est votre responsabilité civile qui est engagée en cas de problème dû à vos poules : « Le propriétaire d’un animal, ou celui qui s’en sert, pendant qu’il est à son usage, est responsable du dommage que l’animal a causé, soit que l’animal fût sous sa garde, soit qu’il fût égaré ou échappé ». ( Code civil, article 1243). Vos poules ne doivent pas sortir de votre propriété, que ce soit pour se promener sur la voie publique ou pour picorer dans la pelouse du voisin.

Les nuisances olfactives « peuvent être considérées comme un trouble anormal de voisinage ». « Les installations renfermant des animaux vivants, notamment les clapiers, poulaillers et pigeonniers, doivent être maintenues constamment en bon état de propreté et d’entretien. Ils sont désinfectés aussi souvent que nécessaire. Les fumiers doivent être évacués en tant que de besoin pour ne pas incommoder le voisinage ». ( Code de la santé publique-Article 26 du règlement sanitaire général )

Quelques règles de bon voisinage. Pour faciliter les choses avec vos voisins, parlez leur de votre projet, une fois lancé, proposez leur des œufs . Pour éviter toute nuisance, grillagez votre enclos pour garder vos poules à l’intérieur et, bien sûr, pas de coq !! — Un nettoyage régulier du poulailler et des éléments qu’il contient évitera les nuisances olfactives. Pensez également à la fiente de vos poules. Si vous la gardez pour fertiliser votre jardin : placez-la de façon à ce que l’odeur ne puisse pas gêner le voisinage.

Les règles d’urbanisme. Renseignez vous auprès de la Mairie de votre commune, afin de savoir s’il existe ou pas un arrêté municipal concernant l’installation de poulaillers. Un poulailler est soumis aux mêmes règles dans sa construction que les abris de jardin.

Surface de plancher et emprise au sol inférieure ou égale à 5 m². Hauteur inférieure ou égale à 1,80m. Pas d’autorisation mais déclaration préalable de travaux

Surface de plancher et emprise au sol sont entre 5 et 20 m² Hauteur inférieure ou égale à 1,80 m Déclaration préalable de travaux Permis de construire

Attention : Dans un lotissement ou encore une copropriété, le règlement intérieur doit également être consulté.

Les règles de respect des êtres vivants La règlementation française impose également un code de « bonne conduite » envers les animaux, qui interdit l’exercice de mauvais traitements et demande à chaque propriétaire d’animaux de placer chacun  « dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce  ( Article L 214-1).

Les règles du code rural et de la pêche maritime L’élevage de volailles est autorisé pour tous, si ça reste élevage d’agrément, pour un usage domestique donc, c’est-à-dire la consommation personnelle d’œufs et/ ou de la chair. Un particulier n’a donc pas le droit de vendre le produit de son élevage. Un élevage sera considéré comme professionnel si le nombre de gallinacées atteint les 50 individus de plus de 30 jours, et il doit être déclaré aux services compétents. Depuis 2006, tout propriétaire d’oiseau est tenu de le déclarer à la Mairie de sa commune. « Tout détenteur d’oiseaux est tenu d’en faire la déclaration auprès du maire du lieu de détention des oiseaux en renseignant la fiche figurant à l’annexe 1 du présent arrêté ». (Arrêté du 24 février 2006 relatif au recensement des oiseaux détenus par toute personne physique ou morale en vue de la prévention et de la lutte contre l’influenza aviaire – Article 1)

Conclusion

Toujours plus de règlementation, d’entraves, c’est le leitmotiv de ceux qui veulent  nous éliminer du monde de l’élevage, nous modestes éleveurs loin des mille vaches et dont le seul but est d’être en adéquation avec la nature  et nos animaux  qu’avant tout nous  cajolons. Alors bravo à ceux qui persistent malgré ces entraves permanentes, parfois décourageantes, qui, surtout, ne doivent pas nous faire reculer.

Pierre HERRMANN

A VENDRE

Éleveurs de pigeons ou de poules, vous pourriez être intéressés par des caillebotis rigides de 30 X 30 qui conviennent parfaitement pour lutter contre l’humidité.

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Si vous êtes intéressés, veuillez contacter Michel au 06 20 38 94 53

Cet article est obsolète, le matériel a été vendu.

RÉVOLTE D’ÉLEVEUR (Suite de la suite)

Décidément, l’article de Yves Abate a suscité des commentaires. Je m’en réjouis fort. Après Claire Chevalier c’est au tour de Jean-Luc Aubruchet de s’exprimer sur le sujet. Non sans humour il propose une solution idéale qui serait de créer une super association qui s’appellerait la SCAF !!!

Ne manquez pas de lire son commentaire en cliquant sur le lien « Commentaire » à gauche de l’article écrit par Yves. Et merci encore pour votre participation.

Guy

RÉVOLTE D’ÉLEVEUR (Suite)

L’article de Yves Abate publié le 16 avril dernier a fait l’objet d’un commentaire de Claire Chevalier qui permet de mieux comprendre les intentions des pétitionnaires. Surtout n’omettez pas de lire ce message en cliquant sur le terme « Commentaire » à gauche de l’article cité.

Merci à Claire pour ces précisions extrêmement importantes. Et que personne n’hésite à faire part, sous forme d’un commentaire ou d’un article, de son point de vue personnel sur ce sujet ou sur toute autre question lui tenant à cœur.

Bonne lecture.

Guy

RÉVOLTE D’ÉLEVEUR

A propos des expositions d’animaux.

Chers lecteurs, Il y a 10 jours je recevais ce courriel d’Yves Abate. Hélas, je ne l’ai pas vu immédiatement et mes occupations ne m’ont pas permis de m’en occuper très vite. Je pense cependant que nous sommes tous concernés par le sujet et que nous serons nombreux à partager le sentiment de révolte qu’exprime Yves. Que pouvons-nous faire ? La moindre des choses serait d’en parler entre nous afin de dégager des pistes de réflexion susceptibles de déboucher sur des pistes d’action.

Bonjour Guy, je suis toujours là !

Je te joins une pétition à signer, pétition que je viens de recevoir et  qui m’a révolté : « Non aux expositions d’animaux en ville », et cette pétition a déjà récolté 25 000 signatures !

Je pense que les présidents de clubs avicoles devraient réagir car notre monde est en train de changer. L’EAE a disparu, je vois, d’après le compte-rendu de leur AG, que le Club Avicole du Gâtinais est en difficulté de gouvernance et bien d’autres associations ont des difficultés. Bien sûr que la pandémie du Covid et l’Influenza aviaire n’ont rien arrangé !

Je trouve que de nombreux jeunes deviennent de moins en moins tolérants. Il n’y a qu’à voir la montée de la violence dans le monde entier !

Des groupes minoritaires, activés par les réseaux sociaux, exposent leurs idées et veulent imposer leurs croyances par des pétitions et par des pressions médiatiques.

Ce qu’on appelle nos « libertés » sont en train de diminuer sur tous les plans.

Bien sûr que ce repli sur soi et cette intolérance vis à vis des autres êtres vivants entraine une réaction de mécontentement. Les premiers touchés sont les animaux et nous prenons conscience qu’il faut arrêter certains abus.(élevages intensifs disproportionnés, chasses traditionnelles d’espèces en voie de disparition, souffrance animale dans les abattoirs et dans les corridas et bien d’autres choses qui ne devraient plus exister au 21e siècle).

Les foires agricoles et les expositions avicoles permettent d’améliorer une sélection des animaux domestiques suivant certains critères. Elles permettent également de faire découvrir les animaux domestiques aux jeunes des villes qui ont de moins en moins de contact avec la nature.

Il est certain que notre hobby d’éleveur amateur sélectionneur n’est pas partagé par tous et qu’il est actuellement menacé par des minorités qui mettent en avant de fausses idées. Et les personnes non concernées ou non au courant sont prêtes à signer une pétition et à soutenir ces idées en pensant agir pour la bonne cause.

Voilà le danger de ces pétitions adressées à des non-spécialistes des sujets exposés.

Bien amicalement.

Yves

Et voici le document en question : cliquez sur le lien ci-dessous.

ÉCOLOGIE

Yves Abate nous fait le plaisir de partager les références d’un ouvrage traitant d’un thème de grande actualité. La présentation qui en est faite m’a paru de nature à intéresser nombre d’entre nous. Je n’ai pas lu cet essai (pas encore) mais ai éprouvé le besoin d’éclairer un peu le sens du mot ÉCOLOGIE. Puissent ces quelques lignes aider à clarifier les chose !

ÉCOLOGIE

Qui, parmi les plus anciens d’entre nous, ceux qui sont nés au vingtième siècle et, a fortiori, fin de la première moitié et tout début de la seconde moitié, a entendu parler d’écologie dans sa jeunesse ?

Pour ma part je vis le jour en 1945 et ai vécu bien des années sans soupçonner l’existence de ce vocable. Aujourd’hui j’ai l’impression que le raccourci « écolo » ainsi que tous les substantifs construits sur cette base font partie des termes dont l’indice de fréquence d’emploi est parmi les plus élevés.

Alors de quoi parle-t-on ? Il est nécessaire de tenter d’y voir un peu clair car nous nous trouvons souvent entraînés dans des débats passionnés.

Le mot « écologie » est formé à partir de deux racines issues du Grec ancien. La première, « éco » pour « oïkos » signifie « maison » et la seconde, toujours issue du Grec ancien, « logos » signifie « discours », « étude ».

L’écologie serait donc l’étude, la science de ce qui concerne la « maison » au sens large c’est-à-dire notre environnement. Environnement naturel devenant de moins en moins naturel et posant à l’humain des problèmes dont on peut penser qu’ils résultent de sa propre action sur la planète.

Pour les curieux je ne puis m’empêcher de rapprocher les deux mots : écologie et économie. Ils ont le même préfixe. L’économie, littéralement, c’est l’administration, la gestion de la maison. C’est-à-dire l’art de réduire la dépense en tirant parti des moindres ressources pour obtenir le meilleur rendement.

En résumé l’écologie est la « science qui étudie les relations entre les êtres vivants et le milieu organique ou inorganique dans lequel ils vivent », mais elle désigne aussi et surtout un mouvement dont les idées prennent leurs sources dans la recherche de l’équilibre et, donc, de «la « gestion durable » des milieux naturels. Certains penseurs et précurseurs de l’écologie, tel le naturaliste Carl von Linné, ont pu parler d’économie de la nature. De nos jours, des écologues -écologistes scientifiques- peuvent traiter d’économie écologique.

Justement : écologue ou écologiste ? On peut se poser la question de ce genre de forme à propos de nombreux mots. Ophtalmologue ou ophtalmologiste ? Pourquoi cardiologue et non cardiologiste ? A partir de quelques recherches livresques je peux formuler les remarques qui suivent.

Le suffixe « -logiste » est lui-même composé de « log » (relatif au discours, à l’étude) complété de « -iste » désignant des personnes partisanes d’une doctrine ou d’un courant (créationnistes, socialiste, capitaliste, impressionniste…) ou bien l’agent d’une action (violoniste, oculiste…). Le suffixe « -logue » serait plus récent que le suffixe « -logiste ». La présence de l’un ou l’autre de ces suffixes pourrait témoigner de la date de formation du nom. « -logiste » pourrait marquer une origine antérieure au XVII° siècle et « -logue » une origine ne remontant qu’au XIX° siècle. Mais rien n’est vraiment tranché en la matière. Et ce d’autant moins que co-existent parfois les deux formes sans qu’on puisse expliciter toujours les nuances de sens. (Ophtalmologue et ophtalmologiste).

Revenons à l’écologie. Vous comprendrez pourquoi je me méfie des écologistes alors que je revendique haut et fort le droit (dont je fais même un devoir) d’être un écologue.

Guy

Les nouveaux prédateurs

Un essai engagé qui met en évidence les dérives de l’écologie radicale et des militants antispécistes.

Protéger les animaux, leur assurer des conditions de vie décentes, consommer autrement en respectant notre environnement… Qui serait en désaccord avec ces principes fondamentaux ? Mais, on le sait, l’enfer est souvent pavé de bonnes intentions.
Aujourd’hui, les activistes antispécistes et les militants écologistes les plus radicaux détournent ces idées partagées par le plus grand nombre. Animés par une idéologie radicale, convaincus que l’intimidation peut remplacer l’échange démocratique, ils imposent, peu à peu, leur vision du  » meilleur des mondes  » : une société dans laquelle l’homme et l’animal seraient égaux en droits. Cette rupture philosophique ne peut être que dramatique, pour les humains mais aussi et surtout pour les animaux dont l’existence dépend en grande partie de nous.

Avec cet essai passionné, Charles-Henri Bachelier, spécialiste du monde rural et directeur de revues consacrées à la chasse et la nature, veut rétablir le débat et sortir des anathèmes. Argument contre argument, il met en lumière les limites et les dérives de la mouvance animaliste. Au fil des pages, il rappelle que la relation entre l’homme et l’animal est plus complexe qu’une accumulation de bons sentiments ou de slogans menaçants : il s’agit d’un lien fondamental, reposant sur des siècles de compréhension, de savoir-faire… bref, de civilisation. Un héritage que ce livre nous aide à mieux comprendre et à protéger.