SALON DE L’AGRICULTURE

M’étant entretenu avec Pierre Herrmann, me voici en mesure de vous faire partager ses impressions sur le salon de l’agriculture.

Le salon de l’agriculture s’est tenu Porte de Versailles du 25 février au 5 mars. Il vient donc de fermer ses portes après une dizaine de jours au cours desquels une intense activité s’est déployée. De nombreux visiteurs se sont pressés dans les allées pour admirer, déguster, échanger, réfléchir aux grands problèmes de notre temps dont bon nombre de solutions se trouvent entre les mains des professionnels de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche et de l’alimentation.

En ce qui concerne l’élevage avicole et cunicole amateur, le stand qui lui était consacré sous la houlette de Thierry DUCHEMIN a connu un vif succès. Pourtant les circonstances n’étaient pas favorables puisqu’il s’est trouvé amputé de toute la gent ailée. A cause de la grippe aviaire, il a été impossible de présenter pigeons et volailles.

Heureusement les visiteurs furent nombreux pour admirer les lapins. Le mercredi 1er mars Gilles GUILLET et Pierre HERRMANN sont venus prêter main forte à Thierry pour assurer un service de surveillance et d’animation. L’un comme l’autre ont apprécié de passer une agréable journée parmi les 248 cages de lagomorphes aux longues oreilles.

Mais soyons plus précis. Les visiteurs qui ont eu la chance d’assister aux exposés de Pierre ont compris que l’espèce des lapins est extrêmement diverse, tant par la texture du pelage que par les couleurs, les masses ou par la longueur des oreilles, voire même leur position droite comme chez le Fauve de Bourgogne ou retombante comme chez le lapin de race « bélier ».

C’est un Fauve de Bourgogne qui a remporté le grand prix du Président de la République cette année. Pierre a estimé que les animaux présentés étaient dans l’ensemble de beaux sujets. Quant à Gilles, il n’a pas chômé non plus au bureau des ventes qui a attiré des amateurs avertis et soucieux d’enrichir leur propre cheptel de bêtes de qualité. Ils ont pu être bien renseignés par les fiches de jugement complétées par messieurs Ménigoz, Gerber, Gaillard, Ehrhardt.

Le clap de fin avec Gérald Dreumont et Jérémie Morin

Désormais nous n’avons plus qu’à attendre et préparer le salon 2024 en espérant que l’influenza aviaire ne nous privera plus des pigeons, des poules et autres canards…

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SALON DE L’AGRICULTURE 2023

Thierry DUCHEMIN nous transmet l’information suivante de la SOCIÉTÉ CENTRALE D’AVICULTURE DE FRANCE. Merci Thierry.

Salon de l’agriculture de Paris, du 25 février au 5 mars 2023.

La SCAF participera à l’édition 2023 du Salon de l’Agriculture. Malheureusement, seuls les lapins pourront participer. Les raisons de cette restriction figurent sur le site Internet de la SCAF à la page suivante : http://scaf-aviculture.com/?page_id=1815

Vous trouverez en pièce jointe le règlement et le formulaire d’inscription.

Les inscriptions peuvent également être faites directement sur Internet avec un règlement des frais par carte bancaire.

Voici le lien : expositions-aviculture.fr

Il suffit de créer un compte grâce à votre adresse mail. Une confirmation vous sera envoyée par mail pour validation.

Vous pourrez alors saisir les animaux que vous souhaitez inscrire directement en ligne. Votre inscription sera validée grâce au paiement sécurisé par carte bancaire.

ATTENTION : seuls les lapins peuvent être inscrits.
Merci pour une transmission rapide aux associations de votre région.

Le Bureau de la SCAF

scaf-aviculture.com

VISITE ZOO DE VINCENNES : une réaction d’Annick PARDE

Vous trouverez ci-dessous copie d’un courriel que m’a adressé Annick . Je la remercie de tout cœur pour sa participation. N’hésitez pas à l’imiter. Vous pouvez écrire directement un commentaire à la suite de chaque article. Vous pouvez également m’adresser un courriel. N’oubliez pas de lire les commentaires parus en cliquant dans la colonne de droite de la page, rubrique « Commentaires récents ». Bien à vous, Guy.

J’ai lu les conditions de détention d’un animal au zoo et chez les éleveurs amateurs, je suis de ton avis. Chez nous, en tant que petits éleveurs, il faut un minimum de propreté car nos animaux ont un petit espace de liberté en volière ou en cage. Et la reproduction est importante si on veut la faire perdurer dans le temps car bien des races disparaissent.

Moi ,je nettoie une ou deux fois par semaine pour éviter odeurs et maladies. Aspirateur et détergent. Brosser l’animal, couper les ongles.

Le zoo a des animaux et très peu de reproductions par rapport aux années 80. Dommage. En revanche c’est propre. Tout ça a un coût et prend du temps. Nous, nous avons des moyens minimisés et les gens ne comprennent pas pourquoi nos animaux sont en cages et volières, ils voudraient les mettre en liberté en nous accusant de maltraitance, alors que c’est tout le contraire. Nous leurs apportons beaucoup de soins, en tout cas c’est comme ça chez moi.

Un animal domestiqué ne peut pas retourner à la vie sauvage.

VISITE DU ZOO DE VINCENNES : LE POINT DE VUE DE YVES ABATE

Le 15 juin dernier, Pierre Hermann avait organisé une sortie pour visiter le zoo de Vincennes et nous avons passé une agréable journée avec un bon repas convivial en se racontant nos réussites et nos échecs d’élevage.

J’ai trouvé deux atouts positifs à cette visite :

  1. Une propreté des enclos des animaux, des parterres végétaux  et des allées de circulation.
  2. Une impression de liberté et d’espace pour tout le monde animal vivant dans ce parc.

C’est la conception actuelle que demandent les visiteurs d’un parc animalier.

Ils ne veulent pas voir de déjections ni sentir d’odeurs animales, car c’est sale et ça représente le négatif.

Ils  ne veulent pas voir non plus d’animaux derrière des barreaux car cela donne l’impression d’être en prison et d’être puni.

Dans mes volières, pour la propreté, ce n’est pas la perfection ! Je suis seul à m’en occuper et je n’ai pas le temps de faire un parfait nettoyage. Je nettoie juste pour éviter les odeurs et la propagation de la vermine et des maladies. Mes animaux ne s’en portent pas plus mal !

 Un animal est de nature propre et ne fait pas ses saletés aux endroits qu’il fréquente régulièrement. En volière, ce n’est pas le cas car la surface pour vivre étant restreinte, les saletés ne peuvent pas toujours être cachées.

En captivité, certains animaux font le va et vient derrière leur grillage car ils n’ont pas assez d’espace, mais je pense qu’un animal qui a des jeunes est un animal heureux vivant convenablement.

La souffrance animale est à la mode mais il ne faut pas la voir partout où un animal sauvage est en captivité. Un faisan qui est né en cage est heureux et ouvrir sa porte, c’est le condamner à mourir. Il n’est pas capable de se débrouiller seul.

Je ne connais ni le coût des travaux réalisés ni le coût de la maintenance de ce zoo mais ça doit être des sommes importantes. Et quelle en est la rentabilité ?

Chez moi, à cette époque de l’année, ça grouille de jeunes mais, dans ce zoo, j’en ai vu très peu, C’est triste car il n’y a pas de renouvellement des individus, ils sont juste là pour être conservés.

Non, ce n’est pas le zoo qui a émerveillé ma jeunesse, les bouquetins et les singes qui grimpaient sur le rocher, les éléphants et les ours à qui l’on donnait des cacahuètes !

Nous sommes dans un autre temps, avec d’autres concepts. Il faut tenir compte du bien-être animal. Nous allons vers un monde de plus en plus artificiel.

VISITE DU ZOO DE VINCENNES

Hier, 15 juin 2019. Aboutissement pour Pierre d’un long et méticuleux travail de recherche, de préparation, de palabres pour négocier les prix les meilleurs, d’information des adhérents. On ne s’en rend pas compte quand on n’a pas été confronté à la situation. Mais ce n’est pas rien d’organiser une sortie pour plus de trente participants qui tiennent plus ou moins compte des consignes données par l’organisateur. On lit « en diagonale » ses recommandations et on ne les applique pas toutes si bien qu’on le met dans l’obligation de téléphoner, voire de « re-téléphoner », aux participants étourdis pour préciser leurs intentions. Merci Pierre pour tout ce travail et pour ta patience.

Le rocher auquel on reconnaît le zoo de loin…

Amis qui avez eu le bonheur de participer à cette visite envoyez-moi des photos pour réaliser un album qui sera diffusé sur notre site. Merci. Écrivez aussi vos impressions, elles seront publiées et ainsi partagées entre nous tous. (A adresser à gc.sabg@gmail.com)

Pour ma part j’ai beaucoup apprécié cette journée. Certes les animaux ne sont pas toujours faciles à voir. Mais deux choses sont à souligner : le grand soin apporté à la reconstitution des écosystèmes et le bon entretien des paysages d’une part, la signalétique précise et fort bien faite assurant une prise d’information facile.

Nous avons ainsi pu « voyager » dans diverses grandes zones géographiques constituant des écosystèmes particuliers et y rencontrer leurs représentants animaux les plus illustres. Ainsi la Patagonie avec ses guanacos, otaries, manchots et pumas ; la biozone Afrique où nous accueillent rhinocéros, girafes, lions, zèbres ; la biozone Europe avec ses loups, vautours, loutres ; l’Amazonie avec ses tapirs et ses jaguars ; Madagascar où l’on contemple lémuriens et fossas. N’oublions pas la grande volière africaine avec ses flamants roses ni la grande serre qui abrite lamantins, iguanes et piranhas ainsi que lémuriens et caméléons sous un climat tropical.

Tout au long du trajet l’accent est mis sur une préoccupation majeure de notre temps à savoir la sauvegarde des espèces pour préserver la biodiversité. C’est une des vocations du zoo que de participer à des recherches dans ce sens et de sensibiliser le public à ces problèmes.

Je pense que que tout est mis en œuvre pour atteindre ces objectifs. Et je remercie encore une fois Pierre d’avoir œuvré pour nous permettre de profiter de cette belle journée. Tous nous avons apprécié ses accointances avec le Ciel pour nous avoir permis de jouir d’une météo particulièrement favorable !

Guy

AVENIR DES SOCIÉTÉS AVICOLES

Réchauffement climatique, réduction des surfaces cultivables et forestières, empoisonnement par les pesticides et herbicides, intoxications diverses… hélas la liste des sujets d’inquiétude n’est pas close. Les problèmes de protection d’environnement, d’écologie nous intéressent tous directement, en tant que citoyens et, bien sûr en tant qu’éleveurs. Ils ont été abordés en 2018 dans les divers articles publiés sur notre site et dans les colonnes de notre bulletin. Il ressort des idées exprimées une inquiétude qui se surajoute aux préoccupations légitimement fondées. C’est l’inquiétude liée aux déviances de soi-disant protecteurs de l’environnement et du monde animal. Prisonniers de leur idéologie ils prônent des idées extravagantes conduisant à produire des effets inverses de ceux qui sont recherchés par les protecteurs de bon sens respectueux de l’équilibre indispensable à la vie. Avec eux l’écologie devient, selon le terme employé par Yves Abate, l’escrologie.

Vous trouverez ci-après le discours prononcé par Pierre Herrmann à l’issue de l’exposition de Limeil-Brévannes le 17 février dernier. Il synthétise remarquablement nos préoccupations et lance un appel à nos responsables politiques dont nous souhaitons vivement qu’il soit entendu.  Guy

ALLOCUTION DU COMMISSAIRE GENERAL

A la remise des récompenses

Lorsqu’on visite cette magnifique exposition de Limeil-Brévannes, on est émerveillé par la diversité des races, des couleurs, des formes et par le savoir-faire de ceux qui élèvent ces animaux : les éleveurs amateurs.
On a du mal à imaginer que, si les Hommes politiques et les médias ne vous soutiennent pas, ce genre d’exposition va peut-être disparaître dans un futur proche.
Pourtant l’organisation des Nations Unies a rappelé dans un rapport de 2006 que, dans les 20 ans, près de 35% des races régionales anciennes d’animaux de ferme, partie intégrante de notre patrimoine historique et culturel et de la biodiversité, risquent de disparaître. L’O.N.U. a appelé les Etats à soutenir les éleveurs amateurs, car ils sont quasiment les seuls à agir pour empêcher la disparition de ces races rares.
Bien que les éleveurs amateurs soient près de 4 millions en France, ce qui en fait la deuxième force associative derrière les sportifs, on assiste depuis 12 ans à un véritable acharnement réglementaire contre eux. En ce qui concerne le domaine des animaux de basse-cour, voici un exemple parmi  tant d’autres:

Des associations de protection d’animaux à but végétarien ont tenté de faire passer des listes interdisant l’élevage de très nombreuses races parce qu’elles étaient soi-disant  » handicapées « , par exemple les animaux qui ont une huppe, les yeux rouges, des pattes courtes ou emplumées etc. La souffrance des animaux est en réalité un prétexte qui cache une haine des  » animaux de races  » car ceux-ci seraient, d’après ces gentils protecteurs des animaux, obtenus par l’eugénisme et l’inceste.

Récemment, dans la Commission de suivi Animal et Société, aucune association d’éleveurs amateurs n’a été invitée, alors qu’il y a plus d’une dizaine d’associations de protection des animaux. C’est une véritable insulte. Cela veut donc dire que, pour certains politiques ou administratifs, les milliers d’éleveurs amateurs sont des citoyens qui ne comptent pas et qu’on ne doit pas écouter.

Des milliers de personnes sont consternées de voir de plus en plus d’Hommes politiques soutenir les revendications très radicales de ces associations, au nom de l’écologie. Cette écologie là n’est pas une écologie concrète et raisonnable, mais comme l’ont décrit de nombreux philosophes, une écologie radicale et extrémiste.
Pour l’écologie radicale, l’Homme est toujours le méchant et il n’y a pas de solution.

Pourtant, il pourrait exister une écologie responsable, populaire et humaniste, qui au lieu de toujours dénigrer l’Homme, lui donnerait les moyens de s’améliorer. Par exemple, elle ferait participer les éleveurs amateurs à des programmes de sauvegarde de races et d’espèces rares. Cette écologie humaniste reste à inventer. En résumé, si un grand nombre de députés et de sénateurs ne soutiennent pas les éleveurs amateurs contre la dérive de toujours plus de réglementations exagérées, il est à craindre que les expositions comme celles d’aujourd’hui ne puissent plus avoir lieu et que la majorité des races anciennes disparaisse.

Nous aimerions bien trouver des hommes politiques qui nous défendent avec énergie. L’appel est lancé.
 Dans des temps difficiles, lorsqu’on prive les Français de leur échappatoire, leurs loisirs, il ne faut pas s’étonner que le mécontentement se traduise dans les urnes.
Alors qu’il serait tellement plus intelligent de concilier tout le monde en lançant l’écologie humaniste.

Le Vice Président de la B.C.VM

Commissaire Général

Pierre HERRMANN