LA CAUSE ANIMALE – Réflexions d’un adhérent

Yves Abate est de retour. Comme à son habitude, il nous livre des réflexions sur des sujets de notre temps, sujets qui deviennent de plus en plus épineux. J’ai un peu tardé à mettre son texte en ligne et je le prie de m’en excuser.

Chez moi, les rats sont une calamité ! Ils me détruisent tout, mes volières, mes oiseaux et au moins 10% de la nourriture que je dépense ! On m’a dit que leur prolifération augmentait à cause des interdictions de l’usage de poisons très forts et efficaces. Les temps changent et maintenant le rat est une chance pour l’humanité, non, pardon, pas le rat, mais le surmulot. Il ne faut plus parler avec des noms qui ont des interprétations négatives. Le langage de notre enfance a changé. Les handicapés physiques sont des gens à mobilité réduite, les prédateurs sont des animaux pouvant occasionner des dégâts, les nègres sont des gens de couleur et maintenant les rats sont des surmulots. Voici un article à ce sujet, article qui m’a fait sourire faute d’en pleurer !

Les rats

A Paris, ne dites plus «rat», mais «surmulot» : une élue appelle à «agir différemment» à l’égard des rongeurs

Interpellée par un élu d’opposition sur la prolifération des rongeurs dans la capitale, Douchka Markovic, représentante du Parti animaliste au Conseil de Paris, a invité jeudi à repenser la place du rat dans la ville, suscitant des réactions contrastées.

Le surmulot des villes et le surmulot des champs… Douchka Markovic, conseillère de Paris sous la bannière du Parti animaliste, a suscité une myriade de réactions, ce jeudi, en prononçant un discours visant à légitimer la place des rats dans la ville. Des rats « que je préfère nommer surmulots », explique-t-elle d’emblée, « moins connoté négativement ».

Interrogée par un élu d’opposition sur « l’augmentation du nombre de rats sur l’espace public », Douchka Markovic, également déléguée auprès du maire du 18e chargée de la condition animale, reconnaît que « les actions menées jusqu’à maintenant ne fonctionnent pas et sont très coûteuses ». Néanmoins, dit-elle, une nouvelle manière de traiter ces envahissants rongeurs pourrait consister à leur laisser la place qu’ils méritent dans les rues.

Pour la conseillère, l’utilité des rats est supérieure aux dégâts qu’ils sont susceptibles de causer. « Un premier bilan est déjà de constater le rôle joué par les surmulots au quotidien dans les égouts avec l’évacuation de plusieurs centaines de tonnes de déchets et le débouchage de canalisations », argue-t-elle. En ce sens, les rats sont, poursuit Douchka Markovic, « nos auxiliaires de la maîtrise des déchets. » Quelques huées se font entendre dans l’assemblée.

Une cohabitation entre l’homme et le rat ? L’élue veut y croire. « Nous devons changer de paradigme, nous devons nous interroger sur de nouvelles méthodes efficaces et non létales, défend-elle. Nous devons nous interroger sur les surmulots et leurs manières de vivre, mieux les connaître afin de trouver des méthodes efficaces et éthiques. »

Douchka Markovic propose pour cela des expérimentations qui mettent davantage l’accent sur le nettoyage de la ville que sur la traque des rats. « Un rapport scientifique sera rédigé » à l’issue de ces études, qui devra s’accompagner d’un « bouchage des trous permettant aux surmulots de remonter dans les immeubles » ainsi que de « la pose des grilles dans certains endroits ».

Une prise de parole « lunaire », a jugé en réaction le conseiller d’opposition Paul Hatte qui avait mis le sujet sur la table au Conseil. Sympathisants, élus de droite et défenseurs du mouvement #SaccageParis estiment aussi la prise de position de l’élue animaliste surréaliste, quand certains internautes préfèrent s’en amuser.

Qu’elle plaise ou non, la proposition de Douchka Markovic n’appelle pas, a priori, à l’immobilisme. Elle suggère de rester attentif au bien-être animal en s’attardant sur des études scientifiques. « Un peu facile d’ignorer les solutions proposées pour mettre en avant les propos les plus simples à caricaturer », juge un partisan de la cause animaliste qui prend sa défense sur Twitter, au milieu d’un flot de critiques.

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Une réflexion sur « LA CAUSE ANIMALE – Réflexions d’un adhérent »

  1. Cher Yves,
    Force est de constater que cette auguste élue mérite quelques suggestions pour parfaire son délire. A savoir que l’âne devienne »Un quadrupède de faible intelligence » et que le crabe , catalogué de ces expressions » Panier de crabe, vieux crabe ou marqueur du cancer  » devienne un » Crustacé marin à pinces » que je dirai sans rire….!
    Et pour compléter ce tableau fantasmagorique , faut-il brûler en place de Grève les fables de La FONTAINE ?
    Mais abordons le sujet sur le fond. Que représente réellement le parti animaliste. Aux législatives 2022 son score est de 1,12% soit 0,28% de plus par rapport aux législatives de 2017. Une minorité certes, mais agissante et qui prospère comme toutes les minorités qui font de leur mouvement un fond de commerce. Derrière cette belle cause de défense du monde animal que nous ,éleveurs, nous partageons sans arrières pensées se cache des intentions perfides: Manipuler le citoyen pour au final instaurer une forme de religion source de pouvoir.
    Chers éleveurs soyons vigilants car nous pourrions rire de ces intentions surréalistes et laisser faire. Nous serons sans aucun doute, un jour concernés par ce type de dérive dans nos élevages et nous devons afficher notre opposition malgré le risque de nous voir un jour rééduquer.
    Pierre HERRMANN
    Dans la vie rien n’est à craindre, tout est à comprendre. ( Marie CURIE)

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