Bientôt notre expo !!!

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LE LAPIN : le connaissons-nous bien ?

Qui ne connaît Jeannot Lapin ? Les habitants des cités les plus urbanisées ont tous une représentation mentale de ce petit animal. Dès le berceau chacun l’a côtoyé. C’était le doudou de Bébé puis l’un des premiers animaux dessinés dans les bestiaires offerts aux tout petits. Mais tout le monde se rend-il compte de la variété des races existantes ? Un lapin bélier avec ses oreilles qui retombent est-il conforme à l’idée de lapin que tout un chacun se fait ?

Pour faire plus ample connaissance voici quelques remarques glanées dans un ouvrage de Jean ROUGEOT intitulé « Origine et histoire du lapin ». Vous pouvez lire l’intégralité de ce texte en tapant ce titre et le nom de l’auteur sur votre moteur de recherche préféré.

Depuis Linné (XVIII° siècle) le lapin de garenne ou lapin sauvage ainsi que toutes les races domestiques qui en sont dérivées est considéré comme une sorte de lièvre (lagos) capable de creuser, d’être un fouisseur (oryktès) d’où son nom : « Oryctolagus cuniculus ». Il fait partie de l’ordre des Lagomorphes différent de celui des Rongeurs car il possède au maxillaire supérieur une deuxième paire d’incisives. Contrairement à ce qu’on croit généralement le lapin n’est pas un Rongeur (=il ne fait pas partie de cette famille comme les souris) bien qu’il soit un animal rongeur (=capable avec ses dents de ronger ses aliments). Autre différence avec les Rongeurs : il est strictement herbivore (à l’origine). Et, à l’instar des ruminants, sa digestion se fait en plusieurs temps, deux en l’occurrence. Il produit deux séries de crottes. Les premières sont molles et luisantes et sont prélevées par l’animal au sortir de l’anus. Cette cæcotrophie lui permet de récupérer un maximum d’éléments nutritifs (vitamine B en particulier). Les crottes définitives sont sèches et dures. Une autre caractéristique le différencie des Rongeurs : c’est l’absence de baculum (os pénien). Dans ce domaine il est plus proche de l’espèce humaine que des Rongeurs.

Par rapport au lièvre (genre Lepus), le lapin (genre Oryctolagus) a des oreilles plus courtes que la tête et un iris plus brun. L’ongle de ses orteils n’est pas fendu. La musculature est blanche alors que le lièvre a une viande rouge. La gestation est moins longue (30 jours contre 40 chez la hase). Ses petits naissent nus et aveugles contrairement à ceux de la hase. De plus la hase est capable de superfétation (implantation d’une nouvelle grossesse dans un utérus qui contient déjà une grossesse en développement). Cette particularité est due à son utérus qui présente deux cornes séparées. En outre le lapin possède 44 chromosomes contre 48 pour le lièvre ce qui nous amène à penser qu’il s’agit bien de deux espèces différentes.

Le berceau du lapin se situe bien sur le pourtour de la Méditerranée occidentale. C’est une espèce très sédentaire. Les lapins ont été connus des Romains de l’Antiquité au cours de leurs contacts avec les Ibères (populations antiques vivant sur la côte méditerranéenne de l’actuelle Espagne). D’après Pline l’Ancien, auteur latin, les Romains ont goûté à un mets apprécié des Ibères qu’ils ont à leur tour adopté. Il s’agit des laurices, c’est à dire des fœtus de lapins ou des tout nouveau-nés qui étaient consommés entiers.

Ce n’est pourtant qu’au Moyen-Age qu’a débuté la véritable domestication du lapin dans des garennes. En temps de Carême les moines faisaient eux aussi leurs délices des laurices. Ces gourmands s’arrangeaient avec le ciel pour contourner l’interdiction de consommation de viande en affirmant que les laurices étaient des animaux aquatiques car vivant dans le liquide amniotique !

Jusqu’au XIX° siècle l’élevage ne fut pratiqué qu’en garennes. A cette époque débuta l’élevage en clapiers et enfin, vers la moitié du XX° siècle se répandit l’élevage industriel.

On voit aujourd’hui de moins en moins de petits élevages familiaux pour la consommation de viande. Mais des passionnés, dans les associations comme la nôtre, travaillent avec rigueur la sélection pour produire et entretenir de magnifiques races nouvelles.

Guy

PRESLES-EN-BRIE : BILAN

De Gilles me parviennent les informations suivantes concernant la présentation de Presles-en-Brie :

Quel est l’intérêt d’une telle présentation ? Certainement pas de réaliser des prouesses dans le domaine de la vente d’animaux. Cette dernière présentation confirme ce point de vue, les éleveurs n’ont guère vendu, le bénéfice financier pour l’association est négligeable. Rien de nouveau sous le soleil. Mais ce n’est pas notre objectif prioritaire. Contribuer à l’animation d’un événement communal, rencontrer des familles souvent peu familières des choses de l’élevage, discuter avec des enfants qui découvrent avec enthousiasme un monde nouveau pour eux, tels sont les intérêts de ces manifestations. Sans oublier l’occasion pour les éleveurs exposants et les bénévoles de passer un peu de temps ensemble et de discuter… de leurs problèmes d’éleveurs.

Les visiteurs ont pu admirer 110 animaux : volailles, lapins, canards, pigeons appartenant à 9 exposants. Ils se sont pressés autour des cages le samedi mais, le dimanche, la pluie et le vent les ont retenus au chaud chez eux.

Quelle chance que la tornade ne nous ait pas atteints aux heures où les animaux étaient encore là et où les curieux déambulaient dans les allées !

A PRESLES AVANT LA TORNADE

Petit aperçu de la présentation de PRESLES-EN-BRIE… avant la tornade.

Des animaux, des visiteurs, tout ce qu’il faut pour une présentation réussie.
Même si le temps n’est pas au beau fixe, les enfants ont des questions à poser à leurs parents…
Nous, nous attendons les admirateurs !
Ici ou ailleurs, qu’importe du moment qu’on peut nager.

Merci à Jacqueline et à Gilles pour ces photos.

PRESENTATION DE PRESLES-EN-BRIE

28 et 29 septembre 2019, fête de la pomme à Presles-en-Brie, présentation d’animaux de basse-cour par la SABG. Week-end maussade mais largement éclairé par la bonne humeur des adhérents présents. Les discussions entre copains vont bon train.

Il n’y a pas que les dames qui papotent !

Le soir venu les bonnes volontés ne manquent pas pour ranger et nettoyer.

Le maître de « balai »…

Tout est promptement rangé, nettoyé…

Arrive la pause dînatoire sous l’œil présidentiel
Quand la bourrasque s’invite…
…et nous invite au branle-bas de combat.
Le barnum voisin a moins résisté et a recouvert la maison.
Mais cela n’empêche pas le président de couper le gâteau confectionné par Jacqueline.
Et tout finit bien sans nous couper l’appétit. Mais quelle chance que les chapiteaux aient été vides de visiteurs et d’animaux au moment de ce « coup de vent » !